Tourner en rond sur un anneau de terre battue avec une moto dépouillée
- Stéphane BUSNEL
- 5 juin 2020
- 2 min de lecture

En 1932, l’American Motorcyclist Association (AMA), lance la « Class A Dirt Track » qui permet aux constructeurs d’engager des prototypes. Mais en 1933 l’AMA lance également une nouvelle catégorie la « Class C » qui regroupe des motos légales mais coursifiées afin réduire les coûts des compétitions motos. Aussi quand les constructeurs ont dû réduire l’ensemble de leurs budgets durant cette période de fragilité économique la « Class C » est devenu naturellement le terrain d’affrontement privilégié de Harley-Davidson et Indian, les constructeurs américains les plus importants. Le contexte économique fait que cette dernière explose et se popularise rapidement, notamment après la Seconde Guerre Mondiale.Mais à la fin des années 80, l'engouement se délite. Les constructeurs préfèrent miser sur d'autres compétitions et abandonnent progressivement la discipline.

Il faudra attendre 2015, avant que le Flat Track ne revienne sur le devant de la scène par l'intermédiaire de la mouvance néo-rétro.Le retour en force du vintage voit les événements se multiplier et avec eux le retour des courses de flat track en guise d'animation d'époque.
Avec pour objectif de recréer l’esprit et le succès des courses de Flat Track en Europe et en s’assurant que le championnat soit accessible pour de nombreuses catégories de pilotes. Ainsi toutes les classes de courses comprendront des niveaux première-fois / amateurs et des professionnels.Indian Motorcycle renforce son engagement dans la croissance du sport de motos en Europe avec la « Dirt Track Riders Association » (DTRA), avec le calendrier 2020 des « Indian Motorcycle Flat Track Series » en Europe.
Cette renaissance est bien sûr confirmée par l’arrivée à nouveau de sponsors et de constructeurs mais on peut aussi la toucher du doigt avec l’explosion des courses et des démonstrations de ce côté de l’Atlantique. Partout en Europe apparaissent des associations ou des organisations destinées à promouvoir le Flat Track ; en France par exemple Vintage Racing Spirit en est le parfait exemple. Ils sont le support de nombreux organisateurs d’événements et proposent de les aider dans la conception, la réalisation et l’organisation de sessions de démonstration. The Royal Racer était d’ailleurs le sponsor officiel de la première course Flat Track Indoor lors du salon de la moto à Lyon.Ces démonstrations, de Biarritz durant le Wheels and Waves en passant par Montlhéry pour le Café Racer Festival ou par Macon ou Mirande qui proposent des pistes destinées au Flat Track, attirent de plus en plus de participants.
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